Maison Ricosset

La Maison Ricosset

Jules Ricosset, propriétaire des fours à chaux, a fait construire cette maison vers 1860. Il la quittera en 1889 pour un logis plus considérable à l’entrée du chemin de l’Ouette. Auparavant, en 1837, son père Louis Ricosset s’était installé de l’autre côté de la rue au n°11. Ces constructions répétées traduisent la prospérité de l’entreprise familiale.

11 et 16 rue de la Vêquerie

Les fours à chaux de la rue de la Vêquerie appartenaient à la famille Ricosset. Les propriétaires ont habité successivement trois maisons, toutes conservées, aux abords immédiats des fours.


N° 11 rue de la Vêquerie (côté opposé aux fours à chaux)
Cette maison a été construite en 1837 par Louis Ricosset, propriétaire et exploitant des fours à chaux. Elle succède à une maison détruite la même année. Le corps de bâtiment postérieur est sans doute un second logis, construit en même temps et réuni au premier en 1861, date à laquelle l’ensemble est vendu après la construction du nouveau logis patronal au n° 16.
Deux dépendances ont été ajoutées, sans doute dans la seconde moitié du 19ème siècle. Celle contiguë au logis, ouvrant sur la rue, était une remise à voiture. Celle en fond de jardin rappelle, par la présence de trois rosaces en terre cuite, le style du maçon Charles Fripier.

N° 16 rue de la Vêquerie (côté fours à chaux)
Jules Arsène Ricosset, fils et successeur de Louis, a fait construire cette nouvelle demeure à proximité des fours à chaux vers 1857.
Au Nord-Ouest, le bâtiment de dépendance est antérieur à 1829, date à laquelle il est dessiné sur le cadastre. Il était peut-être déjà lié aux fours. Ses façades ont été remaniées dans la deuxième moitié du 19ème siècle, sans doute vers 1861.

La Talotterie (carrefour de la route d’Entrammes et du chemin d’Orvilette)
Un hameau de trois maisons est figuré à cet endroit sur le cadastre de 1829. La maison de maître a été construite en 1889 pour Jules Arsène Ricosset, , plus de trente ans après celle du n° 16. Des constructions antérieures, il n’a été conservé qu’un bâtiment de dépendances parallèle au nouveau logis au Sud.
D’après un article publié dans la revue Plaisir de France en avril 1969, le parc a été dessiné par le paysagiste d’Angers Emmanuel Lepage dans les années 1950 ou 1960.